« Un Scout ne doit jamais être snob. Un snob est quelqu’un qui regarde les autres de haut en bas parce qu’ils sont plus pauvres, ou qui, s’il est pauvre, en veut aux autres parce qu’ils sont riches. Un Scout accepte les autres comme ils sont, et tire le meilleur parti de chacun. »
« Notre méthode de formation consiste dans une éducation qui part du dedans plutôt qu’une instruction venant du dehors ; à proposer au garçon des jeux et des activités qui, tout en étant pour lui pleins d’attraits, lui donneront une éducation morale, mentale et physique sérieuse. »
« Le scoutisme est une fraternité : un mouvement qui, concrètement, ne tient aucun compte des différences de classes sociales, de religions, de nationalités ou de races… »
« Le secret d’une éducation saine, c’est de mettre chaque élève en condition d’apprendre par lui-même, au lieu de l’instruire en canalisant en lui des connaissances conformément à un modèle stéréotypé. »
« L’attitude du chef a la plus grande importance, car c’est en grande partie sur son caractère que ses garçons mouleront le leur. Il faut donc qu’il envisage son rôle d’un point de vue beaucoup plus élevé que celui de ses convenances personnelles, et que, en vue du bien commun, il accepte de faire passer au second plan ses opinions à lui. C’est cela la vraie discipline. »
« En tant que Scout, c’est notre tâche que de découvrir le point de vue de notre interlocuteur, avant de le convaincre du nôtre. Nous voulons une mentalité large et ouverte dans toutes les directions. »
« Notre but est d’offrir des chances égales à tous, en favorisant les moins chanceux. »
« L’enfant veut faire des choses, aussi encourageons-le à en faire en lui indiquant la bonne direction, et permettons-lui de les faire à sa manière. Laissons-le se tromper ; c’est à travers les erreurs qu’il commet qu’il forme son expérience. »
« Notre désir est d’aider les jeunes, surtout les plus pauvres, à avoir une chance égale aux autres de devenir des citoyens dignes, heureux et réussissant dans la vie, inspirés par un idéal de service du prochain : ce qui, dans le passé, leur a été trop souvent refusé. »